Anamorphone
Charlotte Charbonnel
Exposition du 25 avril au 24 mai 2014.
Vernissage le jeudi 24 avril 2014 à partir de 18h30.
ANAMORPHONE S’INSPIRE DE L’UNIVERS TECHNIQUE ET SURANNÉ ENVELOPPANT LES DIVERS APPAREILS ET INSTRUMENTS CONSERVÉS AU CPHR (CONSERVATOIRE DU PATRIMOINE HOSPITALIER DE RENNES) DANS LEQUEL L’ARTISTE A PU SÉJOURNER LORS DE SA RÉSIDENCE DURANT L’HIVER 2014.
Un univers en parfaite adéquation avec l’esthétique rétrofuturiste et instrumentale développée par Charlotte Charbonnel dans ses précédentes œuvres. L’exposition présentera notamment une nouvelle installation composée de plusieurs dizaines de petits haut-parleurs placés dans de la verrerie médicale et des œuvres graphiques inspirées des plaques histologiques et tampon encreurs représentant des organes conservés dans cette collection.
Anamorphone s’inscrit dans une série d’expositions et de résidences dédiées au patrimoine scientifique et technique. Ce projet vise à la fois à la valorisation et la diffusion d’un patrimoine méconnu, mais également à tracer une histoire des arts sonores par le biais de l’histoire des sciences et techniques. Une approche se focalisant sur l’instrumentation qui aurait permis un tournant perceptif donnant au son une certaine physicalité.
Dans cette perspective l’hôpital et les cabinets médicaux ont joué un rôle essentiel avec les techniques d’auscultation et le développement du stéthoscope par le quimpérois René Laennec.
VUES DE L’EXPOSITION « ANAMORPHONE ».
Production LE BON ACCUEIL, 2014.
BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE
Charlotte Charbonnel (1980-) vit et travaille à Paris.
Charlotte Charbonnel est diplômée des Beaux-Arts de Tours et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs (Paris). Elle a récemment exposé son travail à la Maréchalerie de Versailles, à la Verrière Hermès de Bruxelles, au Musée Réattu en Arles, à la Gaité Lyrique et au Palais de Tokyo à Paris.
Son travail fait ouvertement référence à l’empirisme et l’expérimentation scientifique. L’utilisation du verre et du métal, de fluides, de formes sphériques et paraboliques renvoient d’ailleurs à un univers oscillant entre rétrofuturisme et parasciences. Ses installations, souvent des dispositifs techniques fonctionnels en mouvement ou fait pour être actionnées, donnent la part belle à l’objet. La vibration sonore vient matérialiser et rendre perceptibles dans ses dispositifs des jeux de forces et de tension.
«Les phénomènes naturels et physiques sont souvent les points de départ et l’inspiration de mes recherches. Partir de désirs qui se transforment en défis comme: capturer un nuage, donner corps à l’immatériel, ou encore renouveler une perception du monde. J’essaie de trouver les moyens de faire exister ces envies en allant explorer dans différents domaines de la science comme la météorologie, l’acoustique, la sismologie.
Je propose ces découvertes sous forme d’installations, mêlant la sculpture, le son et la vidéo. Elles sont souvent expérimentales et parfois évolutives, et selon l’environnement dans lesquel elles s’inscrivent, des facteurs imprévus peuvent influencer leurs développements.
L’expérimentation m’intéresse pour cette part d’incontrôlable, d’imprévu et de surprise. Je cherche à laisser ouvertes les formes que je propose, afin d’en avoir plusieurs niveaux de lecture et de pouvoir se les approprier.»
Charlotte Charbonnel
PRÉCÉDENTES EXPOSITIONS DÉDIÉES AU PATRIMOINE SCIENTIFIQUE :
Pierre-Laurent Cassière, Acoustic Shadows , Aernoudt Jacobs, Cause and Nature of Sound, Artificiel, 7,83HZ.
REMERCIEMENTS : L’association du CPHR pour son accueil et particulièrement madame Annic’k Le Mescam.
PARTENAIRES :